Quiconque me connaît depuis plus de 5 minutes sait mon admiration pour Sarah Poniatowski, fondatrice de Maison Sarah Lavoine. Découvrez pourquoi et comment elle est devenue pour moi un rôle modèle, telle une amie imaginaire qui m’inspire au quotidien.

1. Sarah est décoratrice d’intérieur

« Faire une maison, c’est raconter une histoire sans y mettre de mots. »

Je suis les aventures de Sarah depuis ses débuts dans la décoration ou presque. J’ai découvert sa collaboration avec La Redoute en 2009 et son premier livre a guidé la rénovation de ma maison dès 2010. Ce que j’apprécie dans ses réalisations ? Anti total look et anti tendances, Sarah mixe les styles pour créer le sien, reconnaissable entre mille : intemporel, chic et chaleureux. Restaurants, hôtels, magasins ou maisons, Sarah s’imprègne des lieux pour les raconter. Elle leur apporte le confort et la touche qui en font des espaces où il fait bon vivre.

« Une maison est un sanctuaire, un havre de paix où il fait bon déposer les armes après la course folle de nos vies trépidantes. »

A Paris, je séjourne au Roch Hôtel & Spa. Situé à deux pas du Louvre, cet hôtel pensé par la décoratrice comme une maison est une parenthèse de douceur dans le tumulte de la ville. J’y suis particulièrement sensible à la lumière, chaude et tamisée.

2. Sarah est designer

Pour ses projets d’architecture d’intérieur, Sarah crée du mobilier et des objets. Un millier de références constituent aujourd’hui son univers. Chaque création est passée à travers cinq filtres : l’objet doit être élégant, intemporel, métissé, coloré et éthique. Pas étonnant que je dévore le catalogue des yeux ! Mes lavoineries préférées ? Comme Sarah, je ne veux pas me limiter ni choisir : je veux tout🤩

3. Sarah est coloriste

Son « bleu Sarah » s’est imposé à elle naturellement dans son logo puis comme une ponctuation dans chacun de ses projets. Il vient de l’Inde et du Maroc, complète le bleu Majorelle et le bleu Klein, oscille entre le bleu et le vert, varie selon la lumière et l’humeur.

« Oser la couleur, c’est laisser parler son instinct, être à l’écoute de ses émotions et garder ses sens en éveil. »

Avec ses 42 teintes aux noms évocateurs, le nuancier et le livre d’art Couleurs Sarah sont pour moi de précieuses sources d’inspiration pour la maison mais pas seulement. En parcourant mon site internet, vous reconnaîtrez peut-être Orange Bleue, Archipel, Tournesol, Diabolo et Baby Pink. J’aime ces teintes lumineuses et audacieuses, souvent soulignées de noir et ponctuées de doré. A suivre : le choix de la couleur pour rénover ma cuisine…

A son propos, Jean-Charles de Castelbajac parle de « Sarahthérapie, ou comment transformer le quotidien par la magie des couleurs. »

4. Sarah est chic et décontractée

Lorsque qu’elle ouvre sa première vraie Maison Sarah Lavoine Place des Victoires, Sarah prend soin de remplir chaque pièce… Dont le dressing ! Sans prétention, elle pense son vestiaire idéal, rempli de matières naturelles (des tee-shirts faciles à porter et des cachemires tout doux), de pièces intemporelles (des vestes bien taillées) et de quelques pièces fortes (un pantalon doré juste canon).

Il faut dire que Sarah est tombée dans la mode quand elle était petite avec son papa, Jean-Stanislas Poniatowski, qui a longtemps dirigé le magazine Vogue. Pour le soir, elle aime être glam et rock mais ce que je préfère, c’est son look de jour. Pour aller à l’essentiel, elle porte la plupart du temps jean, basket ou boots, tee-shirt… Le tout assorti une belle veste et d’un visage nude. Vous commencez à comprendre en quoi je m’identifie ?💕

« Le plus important pour moi, c’est de me sentir bien… Et vite ! »

5. Sarah est autodidacte

Après des études de théâtre puis de psychologie, Sarah décide de faire de sa manie des déménagements un métier. Elle rejoint alors sa mère, Sabine Marchal, pour apprendre la décoration d’intérieur.

Si elle regrette de ne pas avoir appris à dessiner, Sarah s’est fait un prénom et a grandi avec son entreprise dans une progression saine. Pour elle, ce n’est pas grave de se tromper puisque cela permet d’apprendre et de se relever.

« J’aime croire que tout ce qui arrive a une raison d’être. Construire une entreprise pérenne et durable prend du temps. »

Quand on l’interroge sur ses modèles, Sarah cite notamment Charlotte Perriand, figure majeure de l’histoire de l’architecture contemporaine, Andrée Putman, designer autodidacte de renom, et Philip Knight, fondateur de Nike qui raconte sa pugnacité indissociable de sa destinée dans « L’art de la victoire« .

6. Sarah est ambitieuse

Forte de ses victoires comme le chantier de l’Oreal sur 45 000 m2 ou le prix Veuve Clicquot de la femme d’affaires de l’année, Sarah se sait désormais crédible dans son rôle de chef d’entreprise et ne souffre plus du syndrome de l’imposteur.

Pour autant, elle n’a pas encore atteint son sommet. Ses rêves ? Développer la mobilité avec un train, un avion, un bateau ou même une chaîne d’hôtels offrant une expérience différente de ce qui existe. Son ambition ? Développer une marque globale qui sera toujours là dans 200 ans. Son truc en plus ? Rechercher l’effet waouh avec des détails qui font la différence.

« Il faut croire en soi, en ses rêves et oser. »

7. Sarah est forte

Si tout réussit à Sarah, cela ne se fait pas tout seul. A la tête d’une entreprise de 60 personnes et mère de de 3 enfants, elle travaille beaucoup et dort peu. Parfois, elle aimerait avoir un clone pour se dédoubler.

Mais elle ne se plaint jamais : elle sait qu’elle a beaucoup de chance et c’est une femme forte. Elle tient cela de sa mère et de sa grand-mère qui lui ont transmis la valeur travail, l’indépendance, le respect et l’autonomie.

« Je suis une femme active. Rien n’arrive en restant sur son canapé. »

Déterminée, Sarah aime avoir des projets et relever des challenges. Saisir les opportunités qui se présentent.

« C’est parfois difficile mais c’est toujours passionnant. »

Stock, trésorerie, logistique, croissance… Sarah a fait face à ces enjeux de la crise sanitaire avec courage et a remis son modèle en question : comment réconcilier expérience, relation humaine et digitalisation ? Nul doute qu’elle trouvera la solution. Moi, je veux bien l’aider😁

Sarah est également une femme de convictions. Elle s’engage notamment auprès de No More Plastic pour sauver les océans.

« Il faut consommer moins et mieux. »

8. Sarah est positive

« Etre heureux est un art de vivre. »

De nature enthousiaste, Sarah a pris des cours de pensée positive : nous sommes tous créateurs de notre propre vie. Elle glisse donc le négatif sous le tapis pour se concentrer sur ce qui la nourrit : sa curiosité, son goût du voyage, de l’architecture, la beauté d’une photo, d’un tableau, d’un homme qui marche dans la rue, de la nature, d’un coucher de soleil…

« Il n’y a pas plus beau que notre planète. »

Dès que possible, elle s’échappe dans son paradis (qui est aussi le mien), le Cap Ferret, et rit avec des amis jusqu’au bout de la nuit… Car Sarah ne se prend pas au sérieux et aime danser et chanter sur de vieux tubes. Et aussi rire comme une enfant. Elle embrasse la vie et savoure l’autre comme les fraises Tagada et la fondue au fromage🤪

« Un vœu à Notre Dame des Victoires et mon rêve se réalise. »

9. Sarah est bien entourée

Sarah aime manger autour de grandes tablées à la Claude Sautet. Elle imagine d’ailleurs des maisons avant tout pour y accueillir sa tribu, mêlant famille et amis, toutes générations confondues, dans de joyeux moments de partage. Son entourage s’accorde à dire qu’elle distille autour d’elle de la joie de vivre.

Professionnellement, Sarah est également bien accompagnée : elle sait choisir ses alliés et leur est fidèle. Florent Bocher, son directeur de studio, grandit avec elle depuis le début. Il y a 7 ans, c’est l’arrivée d’Edouard Renevier, son directeur général, qui a donné un coup d’accélérateur à son ascension en développant et structurant l’entreprise.

10. Sarah est accessible

« Etre une princesse, ça fait rêver les enfants mais cela ne change pas le quotidien. »

Descendante de la dernière famille royale de Pologne et mariée pendant 24 ans à Marc Lavoine, Sarah n’aime pas les étiquettes et ne s’est jamais contentée d’être la fille de ou la femme de. Elle a les pieds sur terre et la réalité économique chevillée à son business plan. Son positionnement ? Etre une marque haut de gamme accessible.

Elle aime le Maroc, son pays de coeur, pour la richesse de l’artisanat, la gentillesse des gens, et la beauté des paysages. C’est ce métissage là qu’elle veut retrouver dans ses lieux, toujours pensés comme des expériences uniques pour pouvoir interagir avec les autres : un salon de coiffure à Bordeaux, un village avec des marques partenaires et une pâtisserie dans le 16ème arrondissement, un restaurant rue des Petits-Pères… J’attends le chalet dans mes montagnes alpines🤞

« Venez avec moi, je vous accompagne. »

Selon sa sœur Marie Poniatowski, Sarah est « toujours disponible à l’autre.» Pour preuve, elle s’est prêtée au jeu de quelques photos et d’un échange au sujet de nos enfants lorsque je l’ai croisée la première fois dans sa LaLa Cuisine.

De LaLa Cuisine de Sarah à Think big’Her

A l’occasion de Think big’Her, l’événement sur l’entrepreneuriat féminin organisé en janvier dernier par Bouge ta Boite à Station F, Sarah a généreusement accepté mon invitation à témoigner de son parcours devant des centaines de femmes entrepreneures. Enfin, elle a répondu à nos nombreuses questions de cheffes d’entreprises lors de notre rendez-vous inspirant de la semaine dernière.

Je remercie donc Sarah Poniatowski qui a depuis longtemps remplacé princesse Sarah dans mon coeur😍 Prochaine étape ? Devenir l’amie de Sarah dans la vraie vie : il faut croire en ses rêves…

Entre deux princesses Sarah, mon cœur ne balance pas une seconde😉

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