Gagner de l’argent, gagner la guerre, gagner une compétition sportive, gagner sa liberté… Ses expressions vous font-elles envie ?
Pour ma part, le verbe gagner n’est pas très présent dans mon vocabulaire et je n’ai jamais été vraiment compétitrice.
C’est donc avec intérêt et curiosité que j’ai abordé la lecture de « L’art de la victoire » de Phil Knight, le fondateur de Nike.
Gagner avec L’art de la victoire de Phil Knight
Quand j’ai parlé de cette lecture en cours autour de moi, les réactions ont été plutôt négatives :
– « assis sur des millions »
– « fait travailler les petits chinois »
… Et j’en passe. A croire que la réussite est sale, indécente, indicible. De mon côté, je crois au contraire qu’elle est inspirante… Particulièrement quand elle est intimement liée à une incroyable persévérance et d’admirables prises de risques, ce qui est incontestablement le cas de Phil Knight.
Si la victoire a toujours été l’objectif ultime de ce coureur de fond amoureux des récits de guerre, il n’a pas volé sa victoire : 20 ans de galère et de sueurs nocturnes avant de finalement peser des milliards de dollars. Pour tout l’or du monde, je n’échangerais nos vies car Il admet lui-même être passé à côté de certains aspects, dont sa vie familiale.
Autre point intéressant : son désintérêt pour le management assorti à sa facilité à s’entourer et à déléguer pleinement. La victoire de Nike est avant tout celle de ses proches collaborateurs, pour la plupart d’anciens sportifs convertis et complètement autodidactes.
Au fil des pages, j’ai relevé de nombreuses citations inspirantes :
- « L’homme qui déplace une montagne commence par les petites pierres ».
- « Le bonheur, c’est comment, et non quoi ».
- « Comme toujours, le comptable en moi identifiait le risque et l’entrepreneur la possibilité ».
- « Ne dites jamais aux gens comment faire les choses. Dites-leur ce qu’il faut faire et ils vous surprendront par leur ingéniosité ».
- « La croissance, c’est la vie. On grandit ou on meurt».
- « Voilà, c’est ça ! La confiance ! C’est ça qui est important, plus que les capitaux propres ou les liquidités. J’aurais voulu avoir davantage confiance en moi ».
- « Quel que soit le sport–et même quel que soit l’effort–le don de soi suscite toujours l’admiration ».
- « Je me suis dit que jamais la peur de l’échec ne paralyserait notre entreprise ».
- « On se souvient de vous pour les règles que vous avez enfreintes ».
- « La meilleure façon d’améliorer sa propre connaissance était de la partager avec autrui ».
- « Vaincre la concurrence est relativement aisé. Se vaincre soi-même est un engagement qui ne finit jamais ».
- « Mais au lieu de penser à tout le chemin que nous avions parcouru, je ne voyais que tout le chemin qu’il nous restait ».
- « Est-ce que j’aurais pris autant de risques, est-ce que j’aurais autant osé, est-ce que j’aurais autant été sur le fil du rasoir, oscillant entre sécurité et catastrophe, sans ce sentiment fondateur, sans cette sensation de bonheur et de liberté ? Je ne crois pas ».
- « La plus forte des émotions humaines après l’amour : la gratitude ».
- « Mais il avait raison sur un point : savoir donner leur chance aux gens, je crois que tout a été question de cela ».
- « Même si je suis connu pour avoir répété que le business était une guerre sans balles, c’est en réalité un merveilleux rempart contre la guerre ».
- « Nos mères sont nos premiers entraîneurs ».
- « Travailler dur est indispensable, disposer d’une bonne équipe est essentiel, la réflexion et la détermination sont cruciales, mais il est possible que ce soit la chance qui décide ».
Tout démontre dans cette ouvrage que la victoire n’est pas arrivée à Philippe Knight par hasard. Jusqu’au nom de sa marque, inspiré par la déesse grecque de la victoire Niké.
A dévorer !
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